Julien, 30 ans est originaire d’Aubergenville dans les Yvelines (78). Très jeune il s’oriente dans l’apprentissage et découvre plusieurs métiers dont celui de tourneur-fraiseur. Mais c’est la chaudronnerie qui va finalement l’intéresser. Après 1 an d’apprentissage, il passe successivement le CAP/BEP, le Bac Pro puis le BTS. Ce qu’il apprécie dans la chaudronnerie c’est l’importance du travail manuel dans le résultat final et le fait de partir d’une idée et d’une feuille blanche. Ce sont d’ailleurs les anciens des ateliers de serrurerie qu’il a fréquenté qui lui ont donné le goût du métier. Le traçage à la main, fabriquer les pièces et partir les poser représentent son quotidien pendant plus de 6 ans. Devenu un véritable artisan très jeune, il a en tête de monter sa propre société ou devenir chef d’atelier. A la fin de son BTS il ne succombe pas aux belles promesses. Il conserve son énergie et découvre même le secteur aéronautique lors de périodes d’intérim. Après plusieurs postulations il est convoqué aux entretiens d’embauche alors que CANCÉ vient de reprendre l’activité de la SECIM à Buchelay. Pour appuyer la restructuration de l’activité de charpente métallique dans l’ouest parisien, Julien est engagé comme technicien des méthodes en novembre 2013.
Julien P. - chef d’atelier à BUCHELAY
Je suis quelqu’un, d’honnête et de parole. Je suis conciliant avec mes collègues tant que chacun joue le jeu. Je suis aussi ambitieux et j’aime bien m’investir dans mon travail afin de faire avancer les choses. D’autre part, je suis quelqu’un de généreux et je suis toujours là quand on a besoin de moi.
J’ai bénéficié de l’ambiance d’une reprise d’activité dans cet atelier qui ressemblait à une petite entreprise de 7 ou 8 personnes où tout le monde faisait un peu de tout. C’était très motivant car ils donnaient l’opportunité aux jeunes comme moi. J’ai participé à la mise en place des nouvelles machines et à la proposition d’amélioration de l’atelier. J’ai grandi avec le potentiel de l’entreprise et toujours cherché à m’améliorer. Puis le chef d’atelier a eu des soucis de santé, j’ai commencé à le remplacer et au moment de son départ on m’a proposé son poste et j’ai donc saisi l’opportunité que l’on m’a donné. Je suis chef d’atelier désormais.
En tant que chef d’atelier j’ai pour mission d’organiser la production. Je dirige tous les aspects depuis l’entrée des matières premières jusqu’à la livraison. La bonne gestion du planning et des ressources humaines occupe une grande partie de mon temps. Je dois être fédérateur dans un esprit de respect du travail bien fait. De plus, j’aime optimiser les machines afin de gagner du temps et de faciliter la production.
Pour moi CANCÉ est une bonne société. C’est avant tout une entreprise qui sait donner l’opportunité à toute personne volontaire et sérieuse, au-delà du diplôme. Il y a une attitude « CANCÉ » et un esprit très porté vers l’avenir, on le voit avec les investissements. La reprise de l’atelier est une réussite.