Loïc S. - Magasinier Export

Né en 2000 à Pau, Loïc vit depuis sa naissance dans le village béarnais de Boeil-Bezing situé entre Pau et Nay dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour la petite histoire, ce village de 1300 habitants est aussi le lieu de naissance de la mère du Maréchal de Bernadotte, un militaire français devenu roi de Suède en 1818 et dont la dynastie règne toujours sur la suède. Pour ce qui est de Loïc, il tombe très jeune dans la dynastie du ballon ovale. En effet, à la maison, le rugby fait partie des sujets de prédilection, notamment avec son père, pilier au club de Coarraze-Nay. Loïc fréquente le stade et l’ambiance du club dont l’histoire est intimement liée à celle de CANCÉ. Alors qu’il gravit les différentes catégories, il entend parler du Tournoi international cadets, organisé à Nay depuis 1980, et qui réunit des équipes de tous horizons. Les « vrais nayais », comme il dit, en font un objectif de la plus grande importance, et n’attendent qu’une chose, gagner le tournoi pour la première fois. Nous sommes en 2015 et depuis 35 ans, le club local, l’Union sportive Coarraze-Nay (USCN) n’a toujours pas remporté le trophée. Loïc joue 3ème ligne cette année-là, et fait partie d’une équipe qui donne des espoirs de victoire. Avant la finale, les derniers encouragements sortent des tripes de Michel LAGRAVE, premier compagnon de route de Christian CANCÉ et grand promoteur de la noblesse du rugby amateur. L’inspiration et la force sont au rendez-vous de cette édition 2015 puisque Loïc et ses compagnons permettent à l’USCN de remporter le tournoi, et ce pour le plus grand plaisir et les plus belles larmes de Christian CANCÉ.

 

Du côté études, après la victoire, Loïc va passer un CAP et un BAC PRO en électricité au Lycée des métiers de Gélos (64). Sans jamais trop s’éloigner du terrain de rugby de Nay, il commence à travailler en choisissant l’intérim afin de poursuivre sa découverte des métiers. Du terrain de rugby à l’agence d’intérim il n’y a qu’une rue à traverser, ce qu’il fait bien volontiers surtout quand il s’agit de tester un poste de magasinier chez CANCÉ situé sur le même trottoir quelques mètres plus loin. Il débute en décembre 2020 comme magasinier. Il découvre dans l’équipe que le responsable de l’export prépare son départ en retraite. Rapidement il comprend que cela lui permettrait d’envisager un poste intéressant. Le terrain est favorable et l’essai concluant en avril 2021, date à laquelle il signe son CDI.

Je suis à la fois concentré et impatient. J’aime bien tout ce qui est technique, manuel et bien organisé. Mais j’aime aussi le rythme, le bon tempo, disons que j’aime bien à la fois le mouvement et la réflexion.

Mon parcours est bref. Je suis donc rentré chez CANCÉ en décembre 2020 comme intérimaire au magasin. J’ai passé un mois en formation pour comprendre le fonctionnement. Ça m’a tout de suite plu et je me suis senti à l’aise avec une équipe super sympa et bien organisée. Le départ en retraite du responsable export m’a permis de postuler à magasinier export, un poste technique et administratif. En avril 2021 j’ai pu signer un CDI. Cela fait 2 ans maintenant et j’avoue que je suis très bien à cette place. Je vois même le terrain de rugby depuis mon bureau, c’est une situation idéale pour moi car je continue avec les entrainements et les matchs tout au long de l’année.

En tant que magasinier export, comme mes autres collègues au magasin, je reçois tout d’abord de la part du dessinateur la nomenclature des pièces à prévoir pour un chantier. Soit j’utilise le stock, soit je passe commande auprès des fournisseurs. Puis je prépare le ou les colis pour l’expédition sur chantier. La partie export demande un travail administratif plus poussé, car il faut bien détailler le nombre et type de pièces présents dans chaque colis. Ensuite il y a la mise en palette et l’expédition. Mon travail est très méthodique car je dois indiquer tous les antécédents demandés par la douane, et bien sûr ne rien oublier car cela pourrait retarder le chantier. Dans les territoires d’outre-mer les produits sont très attendus et cela peut s’avérer très compliqué s’il manque des boulons pour assembler la structure.

Chez CANCÉ je me sens aussi bien qu’au Rugby. D’ailleurs dans la mêlée je suis entouré d’un collègue monteur en charpente et un autre conducteur de travaux Alu. CANCÉ pour moi c’est le principal partenaire du club certes, mais c’est surtout un endroit où je vais travailler avec plaisir. Et dans 10 ans je pense que j’y serai toujours.

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