Maxime Lenoir à 39 ans, il est né en 1985 à Paris et est papa d’une petite fille. C’est à Quimper, en Bretagne dans le Finistère Sud, que Maxime poursuit ses études.
Il est attiré par les métiers du Bâtiment dès son plus jeune âge. Son père, dessinateur-projeteur de métier, dessinait à l’époque sur une grande planche, à l’encre de chine avec des calques, et a clairement inspiré la carrière de Maxime.
Alors en dernière année de collège il observe dans la région de Quimper le montage de la structure métallique d’un parking de supermarché. Sa motivation grandit quand il découvre que le lycée Thépot de Quimper propose le cursus scolaire complet de la Seconde technologique jusqu’au BTS génie mécanique avec option structure métallique. Il va donc y passer 5 ans et obtient son diplôme en 2006. C’est alors qu’un ami de BTS lui parle de CANCÉ, l’entreprise dans laquelle il venait d’effectuer son stage dans l’agence de Nay. Suivant ses conseils, Maxime postule chez CANCÉ et est immédiatement embauché le 6 octobre 2006 à Toulouse. Une entreprise qu’il n’a jamais quittée depuis 19 ans.

Je pense que ma qualité principale, c’est d’être à l’écoute, de rester ouvert tout en sachant user de fermeté lorsque c’est nécessaire. J’aime évidemment tous les aspects techniques de mon métier, savoir mettre mon expertise au service de chantiers variés et exigeants. Mais ma force réside surtout dans l’aspect humain d’une profession au sein de laquelle le sens du relationnel est primordial en plus des aspects organisationnels et de la polyvalence induites par la profession de conducteur de travaux.

Je souhaitais devenir conducteur de travaux mais j’ai d’abord été embauché à Toulouse en tant que monteur, de mon plein gré, avec l’envie de découvrir tous les aspects de la charpente métallique. J’ai travaillé sur l’ensemble des tâches que le métier comporte : j’ai découvert le boulonnage, le travail sur nacelle, le montage de la charpente…

En alternance avec ce métier de monteur, pendant 3 ans et dès mon arrivée chez CANCÉ un chargé d’affaires m’a proposé de l’assister en tant qu’aide conducteur de travaux sur de très gros chantiers. Je devais me montrer très réactif et l’aider dans toutes les tâches urgentes, gérer les livraisons et l’assister dans l’organisation globale du chantier. C’est ainsi que j’ai plongé dans le grand bain et travaillé sur mon premier grand projet : le Casino Barrière Toulouse.
J’ai poursuivi comme aide-conducteur de travaux sur le chantier Cémoi à Perpignan puis sur celui de l’Arena de Montpellier en 2009 qui m’a particulièrement marqué et dont je suis très fier. Nous étions une vraie équipe, nous partagions une maison et vivions quasiment sur le chantier. C’est ce chantier d’envergure pour lequel nous disposions de moyens exceptionnels qui m’a conforté dans mon envie de poursuivre ma carrière comme conducteur de travaux dans la construction métallique.

Mon parcours a ensuite été jalonné de chantiers très différents aux quatre coins de France : j’ai notamment travaillé à l’aéroport de Roissy CDG sur un bâtiment qui reliait deux terminaux, puis sur le stade du Havre qui me permettra ensuite d’exercer en tant que conducteur de travaux et non plus assistant. C’est en 2012 que j’ai pris mes fonctions officielles de conducteur de travaux à l’agence de Bordeaux.
J’ai d’abord exercé sur des chantiers plus petits, en tant que remplaçant, puis j’ai été rattaché à l’agence de Montluçon qui m’a permis de travailler sur l’extension du bâtiment de l’accélérateur de particules de Grenoble. Après des passages par les agences de Toulouse, puis de Lacq, c’est à l’été 2018 que j’ai fini par « poser mes bagages » à l’agence de Nay, et à me spécialiser dans la construction de bâtiments agricoles. Cela fait 7 ans que je découvre ce monde agricole qui m’était inconnu et qui implique de savoir gérer une grande quantité d’affaires. Avec mes collègues de l’agence de Nay, nous travaillons sur 20 à 30 bâtiments par semaine, c’est un vrai travail d’équipe. Une équipe soutenante et soudée.

Aujourd’hui après plusieurs années en itinérance, j’occupe pleinement ma mission de conducteur de travaux pour l’agence de Nay. Une fois que l’affaire est signée, elle passe par le bureau d’études qui nous fournit tous les plans – le plan d’implantation, le plan général – et les documents techniques dont nous avons besoin pour mettre en œuvre les chantiers. Désormais, je connais très bien le secteur, et après la planification, ma première mission est de vérifier les plannings et de contrôler les fondations réalisées par les maçons. Il me revient ensuite la charge de trouver et désigner les monteurs, de gérer les contrats de sous-traitance, de réaliser les suivis de chantier, de m’assurer que les règles de sécurité sont bien appliquées, et ce, jusqu’à la réception du chantier avec le client.
C’est un défi du quotidien, surtout en termes de planification, de réactivité, de nombres d’appels par jour et de respect des délais. Mais il s’agit aussi d’un travail d’équipe et je sais que j’aurai toujours le soutien des collègues et de la direction de l’agence CANCÉ de Nay pour m’appuyer et me seconder en cas de difficulté.