Lexique Construction métallique et BTP - Terminologie métiers CANCÉ

Lexique technique de la construction métallique et du BTP / Gros œuvre / charpente / clos couvert / métallerie / menuisierie …

La terminologie en rapport avec nos métiers est accessible ci-dessous. Elle a été élaborée par le bureau d’études à partir de différentes sources bibliographiques confrontées à l’expertise interne. La manière dont ce lexique est organisé va au-delà du vocabulaire de la construction métallique. Le propos est d’aborder nos métiers en considérant le contexte dans lequel ils se déploient (Aspects généraux d’un bâtiment), les liens d’interdépendance au sein du BTP (Gros oeuvre) et les phases de mise en oeuvre (Calcul, fabrication, montage…).

Cette terminologie exprime la volonté de renforcer la pratique d’un langage technique commun avec l’ensemble de nos parties prenantes. En précisant le sens des mots, nous souhaitons améliorer la compréhension de notre activité mais également susciter l’intérêt pour nos métiers.

Terminologie évolutive – édition du 13 janvier 2023

Pour votre information : déplier/replier les accordéons de chaque catégorie pour faire apparaître les termes et leurs définitions.

Acier :

Alliage métallique à base de fer contenant une petite quantité de carbone (<2%).

 

Acrotère :

Saillie verticale d’une façade, au-dessus du niveau d’une toiture pour masquer la couverture.

 

Alignement : 

Opération consistant à implanter les éléments d’une construction par rapport à un axe de référence.

 

Aplomb : 

Alignement dans le sens vertical.

 

Appentis :

Toiture à une seule pente adossée à un mur ou un autre bâtiment.

 

Appui : 

Partie d’une fondation, d’une construction ou d’une ossature sur laquelle un élément structurel reporte ses charges. Il convient de distinguer 3 types d’appuis : 

  • Appui simple
  • Appui articulé
  • Encastrement

 

Arêtier :

Pièce de charpente placée sous l’arête (intersection de deux versants de toiture) et sur laquelle s’assemblent les autres éléments de charpente (pannes…).

 

Articulation :

Système d’assemblage permettant le mouvement angulaire d’une pièce par rapport à une autre.

 

Auvent :

Petit toit en appentis au-dessus d’une entrée, d’un passage. 

 

Axe : 

Ligne droite idéale matérialisant une direction. Ligne de référence sur laquelle s’ordonne un alignement.

 

Bardage :

Revêtement de façade mis en place par fixation mécanique. 

 

Charpente : 

Ensemble des pièces composant l’ossature des combles d’un bâtiment. Par extension : ensemble d’une ossature complète.

 

Châssis :

Assemblage d’éléments métalliques destinés à supporter une machine ou un appareil quelconque. En menuiserie ALU ou acier : cadre fixe ou ouvrant muni d’un vitrage. 

 

Chéneau :

Canal disposé en bas de pente des toitures et servant à recueillir les eaux pluviales et à les diriger vers les tuyaux de descente. 

 

Chevêtre :

Profilé dont les extrémités s’appuient sur deux solives ou deux poutres délimitant une ouverture d’une couverture, d’un plancher ou d’une façade. 

 

Cintrer :

Donner une forme courbe.

 

Console :

Poutre à une travée encastrée à une extrémité et libre à l’autre. Par extension, on appelle aussi « console » la partie d’une poutre située en porte à faux au-delà d’un appui. 

 

Contre flèche :

Courbure permanente donnée à une poutre dans le sens inverse de la déformation que lui fait subir la totalité ou une partie de la charge qu’elle supporte. 

 

Contreventement :

Dispositif assurant la stabilité d’un bâtiment, d’une ossature, et s’opposant au renversement des constructions sous l’action des forces horizontales (vent, séisme…)

 

Construction métallique : 

Ce terme englobe la conception et la réalisation des bâtiments et ouvrages de génie civil en acier. 

 

Construction mixte : 

Structure constituée de parties en béton et de sections en acier, liées entre elles par connexion et pour laquelle le béton participe à la résistance de l’ensemble. Dans la mesure du possible, afin d’obtenir une structure efficace aux plans mécanique et économique, le béton doit se situer dans les zones comprimées et l’acier dans les zones tendues. 

 

Comble : 

Partie supérieure d’un bâtiment. Volume situé sous les versants de la toiture.

 

Compartiment : 

En sécurité incendie, partie de bâtiment, qui est délimitée par des murs ou des parois de degré coupe-feu approprié.

 

Corrosion : 

Dégradation provoquée par l’agression d’agents naturels ou chimiques sur l’acier et autres matériaux.

 

Coupe feu : 

Mur séparant deux espaces, deux bâtiments par exemple, conçu pour assurer la résistance et la stabilité structurale au feu. Les éléments coupe feu sont ceux qui répondent à la fois aux critères suivants : 

  • Étanchéité aux flammes et aux gaz chauds
  • Isolation thermique afin que l’élévation de température de la face non exposée soit limitée.
  • Résistance mécanique lorsque l’élément est porteur. 

 

Couverture : 

Tout dispositif étanche aux précipitations atmosphérique recouvrant la partie supérieure des bâtiments.

 

Croix de saint André : 

Barres de charpente disposées en forme de « X ». Disposition souvent utilisée pour les contreventements.

 

Dalle : 

Élément plan formé d’un matériau résistant (béton ou acier) et associé à la structure de l’ouvrage de manière à supporter les charges locales d’exploitation ou de circulation.

 

Décrochement : 

Saillie ou retrait. Différence de niveau dans le plan d’une façade tant dans le sens vertical qu’horizontal.

 

Devis : 

Document écrit se rapportant en propre à un projet.

 

Dilatation :

Au sens littéral, la dilatation est l’accroissement de longueur ou de volume résultant d’une élévation de température. 

 

Escalier : 

Suite de marches permettant de passer d’un niveau à un autre.

  • A la Française : les volées sont droites, les limons sont débordants, les marches étant assemblées sur la face verticale intérieure des limons.
  • A l’anglaise : les volées peuvent être droites, les limons sont découpés en crémaillère et les marches posées et assemblées sur les parties horizontales des crans de cette crémaillère. 
  • A quartier tournant : les changements de direction s’effectuent par infléchissement de la ligne de foulée qui décrit un arc de cercle.
  • En colimaçon ou hélicoïdal : l’escalier complet s’inscrit dans un cylindre. Il est le plus souvent constitué d’une colonne tubulaire centrale formant noyau, les marches étant intégralement en porte à faux. 
  • A révolution : c’est un escalier « hélicoïdale » sans noyau. La partie centrale de diamètre relativement importante se nomme « jour » ou « lumière ».
  • A double révolution : escalier monumental à deux volées symétriques, dont chacune accomplit le même tracé en arc, de part et d’autre d’un axe. 

 

Entreprise générale : 

Entreprise de construction qui réalise tous les travaux dans tous les corps d’état, du gros œuvre à la peinture. Elle est responsable de la qualité, du délai et du prix. 

 

Enveloppe : 

Ensemble des éléments d’un bâtiment en contact avec l’extérieur. 

 

Façade : 

Une façade est la face extérieure d’un bâtiment.

 

Faîtage : 

Arête longitudinale formée au sommet d’une toiture par la rencontre de deux versants.

 

Ferme : 

Avec les pannes qu’elle supporte, la ferme constitue le principal de l’ossature des combles d’une construction. 

 

Fondations :

Ouvrages en maçonnerie, en béton armé ou en acier, qui supportent et immobilisent les pièces d’appui, les poteaux d’une ossature. Ils sont conçus de manière à répartir judicieusement sur ou dans le sol les charges qui leurs sont transmises. D’une manière générale : ouvrage constituant l’assise (ou point fixe) d’une construction.

 

Hangar : 

Bâtiment d’entrepôt en forme de petite halle partiellement ou totalement fermée. Ce mot désigne également les bâtiments, généralement très vastes.

 

Industriel (bâtiment) : 

Bâtiment à ossature métallique, à dispositions et plans variables pour toutes destinations.

 

Joint de dilatation : 

Dispositif constructif permettant la libre déformation d’une section de bâtiment sous les effets des variations de température.

 

Long pan : 

Paroi d’une construction située dans un plan parallèle à la rive ou à l’égout de toiture. Dans une construction rectangulaire, les longs-pans sont les murs longitudinaux du bâtiment et parallèles à l’axe du faîtage.

 

Massifs : 

Bloc d’infrastructure en maçonnerie ou béton armé format appui et répartissant sur le terrain environnant les efforts verticaux et horizontaux qui lui sont transmis par les éléments de construction qu’il supporte.

 

Mur rideau : 

Paroi de façade légère, qui n’assure pas de fonction portante, mais uniquement la fermeture de l’enveloppe d’un bâtiment.

 

Noue : 

Ligne creuse déterminée par la rencontre de deux versants d’une toiture lorsqu’ils forment un angle rentrant. C’est l’inverse de l’arêtier. 

Nom donné au chéneau situé dans le creux constitué par les bas de pentes entre deux versants.

 

Ossature : 

Ensemble de toutes les barres d’une construction (poteaux, traverses, poutres, solives, etc…) assemblées entre elles pour former le squelette sur lequel viendront prendre appui la couverture, les planchers, le bardage d’un édifice.

 

Ossature secondaires : 

Eléments filaire intermédiaires rapportant les efforts des couvertures et bardages sur les structures principales : poteaux, poutres, portiques, stabilités.

 

Palée de stabilité : 

Portique (ou cadre) entre poteaux, reprenant tous les efforts horizontaux appliqués à l’ossature dans le plan de ces poteaux.

 

Parement : 

Terme désignant la surface apparente d’un ouvrage, éventuellement travaillée pour parfaire son aspect.

Passerelle : 

Ouvrage réservé à la circulation des piétons au-dessus d’une brèche, d’une voie de communication, d’un cours d’eau ou entre deux édifices. 

 

Pieu : 

Sorte de pilier en béton armé ou en acier, enfoncé dans un terrain et destiné à permettre l’appui ou l’ancrage des fondations d’un ouvrage dans le bon sol, lorsque ce dernier est séparé de la surface par une couche trop importante de terres insuffisamment résistantes.

 

Pignon :

Mur de construction dont la partie supérieure en forme de triangle supporte une toiture à deux versants.

 

Plancher : 

Surface horizontale séparant deux étages successifs dans une construction.

 

Portée : 

Distance, mesurée d’axe à axe, entre les appuis d’une poutre, d’une solive ou de toute autre élément porteur.

 

Rampant : 

Le terme désigne une surface inclinée : versant d’une toiture, volée d’escalier….

 

Stabilité : 

État dans lequel doit se maintenir une construction sous l’action des efforts directs ou déviés, provisoires qu’elle reçoit. Cet état doit placer l’ensemble de l’édifice comme tous les éléments de la construction en sécurité suffisante par rapport au critère de ruine. 

 

Structure : 

Manière dont les éléments d’une ossature sont constitués, disposés et assemblés. Ce terme est souvent employé pour ossature, ou pour les éléments principaux.

 

Terrasse : 

Niveau supérieur d’une construction à toiture horizontale, donc traité en exécution comme un plancher normal recouvert d’une étanchéité.

 

Toiture : 

Partie supérieure d’un bâtiment. Ensemble de tous les éléments qui ont pour fonction la couverture

 

Trame : 

Sorte de quadrillage fictif dont la dimension élémentaire est la maille. La trame permet d’établir et d’ordonner l’implantation de tous les niveaux d’une construction suivant des repères communs à tous ces niveaux.

 

Travée : 

Intervalle entre deux fermes, donc la distance entre deux poteaux pris dans le sens longitudinal du bâtiment. L’usage, cependant, admet le mot travée pour définir la largeur d’une halle, donc la portée des fermes ou d’une poutre entre deux appuis.

 

Triangulation : 

Assemblage de barres dont les axes forment des séries de triangles. Les sommets peuvent en principe être considérés comme des articulations.

 

Versant : 

Pan incliné d’une toiture. 

 

Gerberette : 

Petite poutre en console fonctionnant comme un fléau de balance et utilisée comme un élément de jonction entre une poutre et un poteau. 

Acrotère : 

Saillie verticale d’une façade, au-dessus du niveau d’une toiture terrasse ou d’une toiture à faible pente, pour en masquer la couverture. 

 

Alvéolaire : 

Généralement obtenue à partir de poutrelles laminées à chaud par découpage régulier et répétitif de l’âme selon une ligne polygonale ou circulaire. 

 

Arbalétrier : 

Dans une ferme de charpente, il s’agit d’une pièce posée obliquement (suivant le versant) supportant les pannes

 

Baïonnette : 

Ce terme désigne, dans certains poteaux de forte section, une prolongation de section réduite au-delà du fût principal destinée à supporter un acrotère ou des fermes. 

 

Bracon : 

Élément destiné à empêcher le déversement d’une barre fléchie. 

 

Buton : 

Elément d’étaiement disposé à l’horizontal ou incliné, généralement comprimé, utilisé généralement dans les stabilités de bâtiment.

 

Chaise : 

Console métallique ou ossature en toiture servant d’appui à un élément de construction : conduit de ventilation, de fumée….ou supportant des appareillages de poids élevé.

 

Chevron : 

Profilé métallique (ou pièce de bois) appuyé sur les pannes et supportant les lattis ou le voligeage qui reçoivent la couverture. Le chevron est parallèle à la ligne de plus grande pente du toit.

 

Contrefiche : 

Pièce montée en diagonale pour assurer ou accroître la stabilité d’une file de poutre et de poteaux. Elle peut servir également à la stabilité locale d’une poutre ou d’un poteau contre le déversement ou le flambement. 

 

Contre-flèche : 

Courbure permanente donnée à une poutre dans le sens inverse de la déformation que lui fait subir la totalité ou une partie de la charge qu’elle supporte. 

 

Corbeau :

Petite console à usage de support, faisant saillie sur une façade ou fixé sur un élément de structure.

 

Cornière : 

Profil dont la section droite rappelle la lettre « L ».

 

Diagonale :

Barre placée en diagonale dans les panneaux d’une poutre treillis ou d’une construction triangulée.

 

Echantignole : 

Sorte d’équerre en fer plat plié servant à assujettir une panne sur arbalétrier.

 

Empannon :

  • En charpente bois : se dit d’un chevron de croupe ou de noue.
  • En charpente métallique : pièce destinée à diviser en plusieurs portées intermédiaires l’intervalle entre deux fermes, de manière à réduire la section des pannes. 

 

Empattement : 

  • Intervalle séparant les axes de deux poteaux voisins dans le sens des longs-pans. 
  • Entraxe des poteaux d’une palée de stabilité. 
  • Distance séparant les deux essieux d’un chariot de pont roulant. 

 

Entraxe : 

Distance séparant les axes des deux éléments identiques voisins.

 

Entretoise : 

Pièce destinée à maintenir un écartement constant entre deux barres. 

Poutrelles disposées transversalement entre les solives d’un plancher. 

 

Hall : 

Substantif anglais servant à désigner un bâtiment ou un espace clos de grande dimensions. 

 

Hangar : 

Bâtiment d’entrepôt en forme de petite halle partiellement ou totalement fermée, équipé ou non de légers moyens de manutention. Ce mot désigne également les bâtiments, généralement très vastes, qui abritent les locomotives au dépôt ou les avions sur les aéroports.

Caisson : 

Structure d’une barre reconstituée de plats soudés de section creuse et de forme carrée dont les parois sont pleines. 

 

Cantilever :

Mot anglais signifiant : porte à faux. Cette disposition vise à rendre le système mécaniquement isostatique et insensible de ce fait aux tassements d’appuis.

 

Ciseaux : 

Nom souvent donné aux entretoisements placés généralement entre les membrures de poutre treillis lorsqu’ils ont une forme de croix de Saint-André.

 

Entrait : 

Charpente bois : poutre horizontale qui relie la base des arbalétriers dont elle maintient l’écartement.

En charpente métallique : membrure basse d’une poutre treillis. 

 

Hauban : 

Câble métallique possédant une résistance à la traction élevée et une inertie de flexion négligeable. Le hauban travaille en chaînette  par réglage de sa tension et de sa longueur pour relier deux points généralement éloignés d’une structure.

 

Treillis : 

Terme définissant un choix technologique concernant la structure d’une poutre, d’un poteau, d’une ferme dans laquelle l’âme pleine est remplacée par un réseau triangulé de barres secondaires. 

On appelle indifféremment treillis, triangulation ou structure réticulée, un ensemble de barres assemblées les unes aux autres à leurs extrémités, de manière à former une structure portante stable, plane ou spatiale.

Elle est constituée par l’assemblage de plats, de cornières, de profils I ou T et de profils creux. Légères, les poutres en treillis (ou poutres triangulées) permettent de franchir de plus grandes portées mais nécessitent des assemblages parfois complexes

Bac collaborant : 

Bac acier associé à une chape en béton de manière à constituer une structure mixte de plancher. Les deux composants (acier et béton) collaborent pour assurer la résistance aux charges de plancher.

 

Caillebotis : 

Sorte de plancher à claire-voie formé de barres parallèles ou de lames disposées en losanges ou en carrés. Les caillebotis sont généralement exécutés par panneaux bordés d’un cadre et fixés d’une façon amovible.

 

Coffrage perdu : 

Bac acier servant de support pendant le bétonnage d’une dalle de plancher, sans participer à la résistance de cette dalle sous les charges d’utilisation. 

 

Connecteur : 

Organe soudé ou cloué à une poutre métallique destiné à assurer une liaison mécanique avec une dalle en béton pour solidariser les deux matériaux dans une résistance commune aux charges qui leur sont appliquées. Section mixte acier-béton.

 

Goujon : 

Tige cylindrique boulonnée ou soudée sur une pièce et destinée à l’assemblage mécanique de deux pièces. (Le plus souvent utilisé pour une liaison acier / béton).

Allège : 

Terme désignant la partie située sous une fenêtre ou une baie vitrée.

 

Bac acier : 

Élément de platelage, de couverture, de bardage constitué par une tôle mince nervurée par pliage. Bac sec: Bac acier dont la résistance propre et la raideur suffisent à supporter les charges d’utilisation.

 

Bandeau : 

Saillie horizontale continue sur une façade. Il est utilisé pour masquer le chéneau et la rive de toiture.

 

Bardage : 

Revêtement de façade mis en place par fixation mécanique.

 

Bavette : 

Lame métallique protégeant des infiltrations d’eau de pluie en bas de bardage. 

 

Calepinage : 

Dessin d’une combinaison géométrique de surface élémentaires, de dimensions, couleurs, matériaux différents, ceci dans un but décoratif.

 

Cassette : 

Elément de tôle pliée utilisé pour composer des façades. 

 

Cheneau :

Canal disposé en bas de pente des toitures et servant à recueillir les eaux de pluies et à les diriger vers les tuyaux de descente.

 

Clip : 

Sorte d’agrafe à ressort permettant la fixation de tôles de bardage ou de tôles à relief de plancher sur leur ossature support.

 

Cloison : 

Mur léger de faible épaisseur, qui sert à établir des divisions à l’intérieur d’un bâtiment industriel pour en séparer les différents locaux.

 

Closoir : 

Pièce métallique de calfeutrement.

 

Costière : 

Pièce sur laquelle s’appuie la rive d’une couverture, autour d’une trémie, d’un lanterneau. La costière sert en même temps de support aux dispositifs d’étanchéité et d’écoulement des eaux.

 

Dévoiement : 

Changement de direction d’un conduit.

 

Double peau : 

Bardage constitué de deux tôles nervurées entre lesquelles est mis en place un isolant et dont les composants sont assemblés sur place.

 

Égout : 

Partie la plus basse d’une couverture par laquelle les eaux pluviales s’égouttent dans les cheneaux. 

 

Etanchéité : 

Aptitude d’une paroi, d’une enveloppe à ne pas laisser passer l’eau, l’air, les poussières. 

Au sens de la protection contre l’incendie : aptitude d’un élément séparatif d’un bâtiment, en cas d’exposition au feu d’un coté, à empêcher le passage des flammes et des gaz chauds. 

 

ETFE : (Ethylène Tétra Fluoro Ethylène)

Utilisable dans la construction en alternative au verre. Il existe sous la forme de coussins gonflables composés de plusieurs couches de films de matériaux.

 

Façade :

Se dit de la face extérieure d’un bâtiment ou un ensemble de faces que l’on voit globalement de l’extérieur. 

 

Faîtière : 

Panne de faîtage

Sert également à désigner tout autre élément de construction se rapportant au faîtage. 

 

Faux plafond : 

Plaque plane, souvent suspendue très en dessous du plancher pour permettre le passage de gaines de ventilation et de canalisations diverses dans l’espace ainsi réservé. 

 

Faux plancher : 

Plancher rapporté sur un sol, un plancher existant. 

 

Feuillure :

Profilé fixé sur une pièce d’ossature, poteau, poutre, bâti dormant sur laquelle vient s’appuyer du bardage, bac collaborant ou un élément de serrurerie. 

 

Flocage : 

Procédé d’isolation thermique consistant à recouvrir une tôle ou un profilé par projection au pistolet de fibres ou d’enduits inorganiques. 

 

Fourreau : 

Chute de tube formant gaine pour protéger un tuyau, une canalisation dans la traversée d’un plancher ou d’un mur.

 

Gouttière : 

Canal en tôle, généralement de forme semi-circulaire, disposé à la partie basse d’un toit pour recueillir les eaux pluviales. 

 

Grenailleuse : 

Petit appareil électrique utilisé pour découper les tôles fines planes, ondulées ou nervurées.

 

Gunitage : 

Revêtement au mortier de ciment projeté à l’aide d’un outil pneumatique. 

 

Habillage : 

Ouvrage accessoire de tôlerie ou de menuiserie en acier ou autres matériaux, utilisé dans un but de décoration et dissimulant les barres ou les assemblages d’une ossature métallique, en béton armé ou en ossature bois.

Barreaudage : 

Ensemble ou distribution de barreaux et des lisses d’une rampe d’escalier, d’une balustrade, d’un garde corps et, très généralement, d’un ouvrage de protection devant le vide.

 

Battant : 

Partie d’une porte tournant sur des gonds.

 

Contremarche : 

Paroi verticale ou inclinée disposée dans la hauteur séparant deux marches d’un escalier. 

 

Crinoline : 

Sorte de garde corps, de forme tubulaire, disposée sur les échelles. Une crinoline est constituée par une série de cercles en fer plats reliés par les longerons disposés sur le pourtour des cercles.

 

Débillardage : 

Opération consistant à effectuer généralement sur place et d’après les conditions locales ; le tracé, la découpe, l’ajustement et la pose d’un limon d’escalier. 

 

Descente d’eau : 

Canalisation située entre un chéneau, une gouttière ou une noue et un collecteur évacuant les eaux pluviales par gravité et quelquefois sous pression.

 

Dormant : 

Cadre fixe des menuiseries (portes, fenêtres) solidaire du châssis.

 

Echelle : 

Dispositif permettant de se déplacer verticalement d’un niveau à un autre et comportant deux montants et des barreaux.

 

Echelle de meunier : 

Escalier sans contremarche, à pente très raide donc à très faible giron. La hauteur des marches est voisine de 30 cm.

 

Echiffre : 

Charpente ou maçonnerie supportant les marches d’un escalier à la place d’un limon.

 

Emmarchement : 

Largeur d’un escalier entre ses deux limons ou points d’appuis extérieurs lorsqu’il s’agit d’un escalier dont les volées sont droites. Longueur transversale de chaque marche (perpendiculaire à la ligne de foulée) des escaliers non droits. 

 

Fenêtre : 

Ouverture ménagée dans la façade pour l’éclairage et l’aération. 

  • A la Française : vantaux verticaux s’ouvrant vers l’intérieur du local et pivotant verticalement sur les montants de dormant.
  • Basculante : Châssis pivotant suivant un axe horizontal situé à mi-hauteur avec un léger décalage de l’axe vers le haut. Le demi châssis supérieur bascule toujours vers le l’intérieur. 
  • Coulissante : un ou plusieurs châssis accolés verticaux coulissant horizontalement suivant des plans parallèles dans les traverses de dormant.
  • Guillotine : un ou plusieurs châssis horizontaux coulissant verticalement suivant des plans parallèles dans les montants de dormamt.
  • Italienne : Châssis horizontal s’ouvrant par projection vers l’extérieur du local. Les axes d’articulation, à la partie supérieure du châssis, coulissent dans les montants de dormant.
  • Anglaise : vantaux verticaux s’ouvrant vers l’extérieur du local et pivotant verticalement sur les montants de dormant.
  • Accordéon : Plusieurs vantaux s’ouvrant vers l’intérieur de la façade par repliement des vantaux l’un contre l’autre et coulissement sur les traverses de dormant. 
  • Pivotante : Châssis pivotant suivant un axe vertical situé au milieu ou mieux au tiers des traverses de dormant, la partie la plus large du châssis devant se développer vers l’intérieur.
  • Soufflet : Châssis s’ouvrant en abattant vers l’intérieur par pivotement sur la traverse basse du dormant.
  • Jalousie : lames multiples orientables par basculement autour de leur axe horizontal, et cadre fixé sur le dormant. 

 

Gâche : 

Pièce en acier fixée sur le dormant d’une huisserie et recevant le pène demi-tour et/ou le pène dormant d’une serrure. 

 

Garde corps : 

Balustrade composée de montants reliés par une lisse (ou main courante), une ou plusieurs sous-lisse et une plinthe. 

 

Giron : 

Dans un escalier : distance Hz de nez de marche à nez de marche. 

 

Huisserie : 

Encadrement de fixe, en bois ou en métal, délimitant une baie et sur lequel s’articule une porte.

Action : 

Les actions sont, selon l’EN 1990, les forces et les couples dus aux charges appliqués à la structure (permanentes, climatiques, exploitation, process).

 

Aile : 

Chacune des deux branches d’une cornière. Pour une poutre, partie de la section qui est perpendiculaire à l’âme.

 

Ame : 

Partie centrale d’un profilé, d’une poutre, reliant les deux ailes.

 

Analyse globale : 

Elle est destinée à vérifier la stabilité et la résistance d’une structure prise dans son ensemble.

  • Effet des imperfections.
  • Comportement semi-rigide des assemblages.
  • Second Ordre. 

 

Autostable : 

Qualifie une structure dont la stabilité est assurée sans le secours d’éléments spécifiques isolés de contreventement dont la disparition fortuite entraînerait la ruine de l’ensemble.

 

Centre de gravité : 

C’est le point d’une section pour lequel le moment statique de la section, par rapport à toute droite passant par ce point, est nul.

 

Charge : 

Ensemble des forces qui sollicitent une ossature suivant différents modes d’actions. 

 

Charge critique de flambement : 

Charge correspondant à l’instabilité de flambement élastique. C’est l’intensité d’un effort extérieur de compression entraînant l’augmentation brutale de la flèche transversale d’une barre.

 

Cisaillement : 

Sollicitation tangentielle à une section droite d’une poutre. 

 

Classe d’exécution : 

L’EN1090-2 spécifie des classes d’exécution, c’est-à-dire un ensemble d’exigences pour l’exécution de tout ou partie d’un ouvrage. Elles sont au nombre de quatre. Les exigences liées aux classes d’exécution dépendent de plusieurs critères comme la traçabilité, les tolérances, les états de surface, la dureté, la qualité de préparation des pièces, leur usinage, leur formage, leur découpe en fonction des types d’assembleurs, la qualification des modes opératoires et personnels, l’exécution, le montage, la nature des contrôles ….

 

Coefficient de dilatation thermique : 

Propriété intrinsèque d’un matériau permettant de calculer sa variation de longueur pour une variation de température donnée.

 

Coefficient de frottement : 

Fraction de la pression normale qu’il faut appliquer tangentiellement pour vaincre le frottement entre deux pièces. Le coefficient de frottement dépend de l’état de surface en contact. 

 

Combinaisons d’actions : 

Ensemble de valeurs de calcul permettant de vérifier la fiabilité structurale pour une état limite sous l’effet simultané de différentes actions. Dans le calcul de vérification des structures, c’est la somme de plusieurs actions (vent, neige, exploitation….) affectées de coefficients de pondérations tenant compte de la probabilité d’occurrence simultanée de ces actions. 

 

Compression :

Sollicitation provoquée par deux forces égales et opposées, appliquées l’une vers l’autre sur la ligne moyenne d’une barre. La conséquence de cette action est un raccourcissement de la barre. 

 

Congé : 

Raccordement de forme généralement circulaire entre les faces le plus souvent perpendiculaires d’une même pièce.

 

Contrainte : 

Sollicitations qui s’exercent, par unité d’aire, sur une section d’un solide sous l’action des charges qui lui sont appliquées. 

 

Déformation : 

Modification de la forme initiale d’une pièce ou d’un solide quelconque sous l’action d’une sollicitation. 

 

Dépression : 

Action du vent sur une toiture, une façade sous le vent, les côtés d’un immeuble parallèles à la direction du vent. 

 

Descente de charges :

Calcul de la transmission des charges cumulées vers les points d’appui et les éléments porteurs d’un ouvrage. 

 

Déversement : 

Phénomène d’instabilité affectant une poutre fléchie dont les membrures sont insuffisamment maintenues transversalement. Lors du déversement, la membrure comprimée flambe transversalement. 

 

Diaphragme : 

Entretoisement transversal. Par sa rigidité élevée, le diaphragme concourt à la conservation des angles de la section droite du caisson ou du plancher dans les sollicitation à la torsion de celui-ci. 

 

Dilatation : 

A sens littéral, la dilatation est l’accroissement de longueur ou de volume résultant d’une élévation de température. 

 

Ductile : 

Se dit d’un matériau capable de subir une déformation plastique importante sans se rompre ou qui possède un allongement à la rupture élevé.

 

Ductilité : 

Aptitude à subir une déformation plastique sans se rompre. 

 

Dureté : 

Caractéristique de la résistance d’un matériau à la déformation plastique. Elle s’exprime à l’aide d’un indice dont la valeur est calculée à partir des dimensions de l’empreinte subsistant à la surface du matériau considéré après application d’un pénétrateur sous une charge définie.

 

Dynamiques : 

Comportement des structures sous l’effet de mises en charges brutales (chocs) ou périodiques entenues (vibrations), pouvant conduire à une majoration des contraintes maximales. 

 

Ecrouissage : 

Durcissement consécutif à une déformation plastique qui se traduit surtout par une augmentation de la limite d’élasticité et une diminution de la ductilité mais aussi par une élévation de la résistance à la traction et, corrélativement, de la dureté. Ces évolutions sont proportionnelles à l’importance de la déformation imposée.

 

Effet diaphragme : 

Procédé associant les parois en acier (bacs de couvertures, de bardage, de plancher…) à l’ossature d’une construction pour assurer les stabilités horizontales et/ou verticales. 

 

Elancement : 

Paramètre sans dimension égal au rapport entre la « longueur de flambement » d’une barre comprimée et le rayon de giration de sa section transversale. 

 

Elasticité : 

Propriété d’un corps qui lui permet de revenir à sa géométrie initiale après avoir été soumis à l’action de forces extérieures ayant engendré une déformation non permanente, dite déformation élastique. 

 

Epure : 

Nom donné au tracé de statique graphique permettant d’étudier dans les constructions en treillis la répartition des forces qui sollicitent les barres ainsi que leur déformation.

 

Équarrissage : 

Terme exprimant l’ensemble des caractéristiques de dimensions et de résistance se rapportant à la section d’un profilé, d’une poutre, d’une pièce de charpente. 

 

Essai : 

Épreuve d’un matériau, d’une structure, permettant de vérifier si l’élément correpond au mieux à l’utilisation qu’on attend.

 

Etats limites : 

Ensemble d’états pour lesquels il convient de justifier de la sécurité d’une construction. On distingue les états limites ultimes et les états limites de services. 

 

Eurocode : 

Textes établis sous l’égide de la Commission Européenne dont le but est d’unifier les méthodes de calcul entre les pays membres et de faciliter les échanges à l’intérieur de l’union et les exportations à l’extérieur de celle-ci.  

 

Fatigue : 

La fissuration et la rupture par la fatigue peuvent intervenir lorsqu’un matériau est soumis à des sollicitations qui varient un grand nombre de fois dans le temps. 

 

Flambement : 

Phénomène d’instabilité élastique affectant la résistance d’une pièce comprimée suivant son axe. 

 

Flèches : 

Valeur du déplacement élastique d’une poutre en un point donné sous l’action des charges qui la sollicitent.

 

Flexion : 

Etat de sollicitation tendant à incurver l’axe longitudinal d’une barre d’une poutre droite.

 

Fragile : 

Se dit d’un matériau incapable de subir une déformation plastique sans se rompre ou avec un allongement à la rupture très faible.

 

Fréquence propre : 

Fréquence à laquelle un élément en évolution libre entre en oscillation. 

 

Gauchissement : 

Une section plane gauchit lorsqu’elle ne reste plu plane après déformation sous l’action d’un moment de torsion. 

 

Glissement longitudinal : 

Phénomène de cisaillement dans le sens longitudinal, associé à toute flexion pure. 

 

Hyperstatique : 

État d’une structure non isostatique. On dit aussi qu’elle offre des liaisons surabondantes. 

 

Implantation : 

Délimitation et tracé sur le terrain de l’emplacement d’une construction avec repères d’orientation et de nivellement. 

Plan sur lequel sont portées toutes les indications permettant de situer exactement les points d’appuis d’une ossature sur ses fondations.

 

Incendie (résistance) : 

Capacité portante de l’ouvrage sous charge accidentelle de feu. Cette capacité est déterminée par une durée. 

 

Inertie : 

Phénomène général s’opposant à toute variation de vitesse ou de trajectoire libre d’un corps en mouvement.

 

Inertie thermique : 

Quantité de chaleur emmagasinée dans les matériaux de la construction permettant une certaine régulation de la température intérieure malgré les écarts de la température extérieure. 

 

Instabilité : 

Etat limite ultime d’un élément de structure lorsque les sollicitations auxquelles il peut être soumis sont supérieures à sa résistance, compte tenu des imperfections (Flambement, déversement, voilement).

 

Intumescent : 

Se dit d’une peinture ou d’un enduit ayant la propriété de se gonfler (comme une « meringue ») sous l’action d’une forte chaleur, en donnant un revêtement isolant thermique. 

 

Isostatique : Dernier mot le 19/05/2021 p149 pdf

Dans un tel système, la suppression d’une liaison entraîne la perte d’équilibre de la structure.

About : 

Extrémité d’une pièce, d’un fer, usiné ou préparée pour être assemblée avec une autre pièce.

 

Ancrages : 

Ensemble des moyens employés pour solidariser un poteau avec sa fondation.

 

Assemblage : 

Dispositif constructif permettant de relier entre elles les différentes barres d’une ossature.

 

Boulon : 

Organe de fixation de différentes pièces d’un assemblage composé d’une vis et d’un écrou accompagnés ou non d’une rondelle.

 

Cerce : 

Fer plat cintré suivant un certain rayon.

Parties cintrées de l’armature des crinolines dont sont munies certaines échelles.

 

Chanfrein : 

Surface oblique par rapport à la surface d’une pièce obtenue en abattant une arête. Cette opération est très courante pour préparer des pièces avant soudage. 

 

Chape : 

Ensemble enserrant la partie centrale d’un assemblage par axe d’articulation. 

 

Cheville : 

Petite broche métallique qui sert à assembler des pièces métalliques sur un ouvrage en béton.

 

Contre-écrou : 

Ecrou plat ajouté à l’écrou principal pour s’opposer au desserrage intempestif. 

 

Crapaud : 

Système d’attache permettant de suspendre une charge sous une poutre, sans faire de percement dans l’aile de cette poutre. L’attache elle-même est constituée par deux griffes opposées serrées par boulonnage. 

 

Débord : 

Partie dépassant le rectangle théorique constitué par les faces extérieures d’une poutre en caisson à âmes pleines. Dépassement transversal d’une semelle par rapport à une autre sur laquelle elle est assemblée. 

 

Délardement : 

Opération se présentant lors du raboutage par soudure de deux tôles d’épaisseurs différentes et consistant à diminuer progressivement l’épaisseur de la tôle forte, suivant une pente de l’ordre de 1/4 , afin d’éviter les concentrations de contraintes par changement brutal d’épaisseur. 

 

Eclisse : 

Pièce assurant la liaison, l’alignement et la transmission de certains efforts entre deux éléments adjacents ou consécutifs d’une ossature.

 

Ecrou : 

Pièce de serrage d’un boulon. 

 

Effet de levier : 

Lorsqu’un effort de traction est transmis à travers un assemblage constitué de semelles flexibles, leurs déformations créent un effort additionnel à l’effort nominal dans les boulons. L’effet de levier est négligeable pour les platines épaisses ou munies de raidisseurs.

 

Encastrement : 

Assemblage dans lequel deux éléments sont reliés de manière à éviter toute rotation relative des deux éléments. 

 

Equerre : 

Pièce utilisée pour réaliser la plupart des assemblages à angle droit et constituée le plus souvent par un morceau de cornière.

 

Excentrement : 

Cas ou le point d’application d’une charge ne concorde pas avec l’axe d’inertie de son support. 

 

Filet : 

Saillie en hélice d’une vis, d’un boulon, d’un écrou. Le pas est la distance entre les deux filets.

 

Filetage : 

Résultat de l’usinage en pas de vis d’une barre cylindrique.

 

Fourrure : 

Pièce de tôle ou de fer plat utilisée pour compenser un vide dans certains assemblages, ou renfort d’âme d’un assemblage encastré poteau / traverse.

 

Gorge : 

Épaisseur de la soudure.

 

Goupille :

Petite broche métallique pleine usinée, légèrement conique, servant à bloquer en translation ou en rotation un axe.

 

Gousset : 

Pièce de tôle plane, ou parfois légèrement pliée, sur laquelle viennent s’assembler plusieurs contreventements.

 

Grain : 

Pièce en acier dur, de section carré ou méplate, portant une face bombée qui permet d’assurer le centrage d’un appui articulé et la transmission ponctuelle des charges à cet appui. 

Lorsque cette appui doit également reprendre une action Hz le grain est associé à une « boîte à grain ».

Cale : 

Chute de tôle utilisée au cours du montage pour la mise à niveau, le réglage, l’implantation précise des éléments d’une ossature.

 

Chevalet : 

Appui provisoire utilisé pour le montage à blanc d’une partie de la structure avant levage.

 

Clé : 

Outil de forme approprié servant à serrer ou desserrer des boulons.

 

Clé dynamométrique : 

Clé dont le couple imprimé à l’écrou est limité automatiquement à une valeur réglable. Les boulons précontraints doivent être serrés obligatoirement à l’aide de ce type de clé. 

 

Crochet de levage : 

Pièce d’acier forgée suspendue à la moufle d’un appareil de levage. 

 

Elingage : 

Dispositif utilisant une ou plusieurs élingues ainsi que la manille ou l’anneau permettant la saisie d’un crochet.

 

Elingue : 

Cordage, câble ou chaîne servant à relier un fardeau au crochet d’appareil de levage. Les élingues sont généralement munies à leurs extrémités de dispositifs de fixation appropriés au levage : boucle, anneau, crochets… 

 

Equerrage : 

Réglage de mise à l’équerre des pièces d’une ossature, c’est-à-dire la vérification de l’implantation à angle droit des éléments orthogonaux de la construction.

 

Etai : 

Pièce métallique ou en bois utilisée pour soutenir un élément pendant la construction, pour soulager une poutre trop chargée, pour soutenir une partie de construction sur laquelle on effectue des travaux de réparation. 

 

Etaiement : 

Opération consistant à renforcer ou à conforter une construction, une poutre au moyen d’étai.

 

Faux aplomb : 

Etat d’une pièce ou d’une partie de construction debout, dont les extrémités haute et basse sont alignées suivant un axe qui s’écarte plus ou moins de l’axe vertical. 

 

Grue-tour : 

Grue à mât vertical et flèche horizontale portant le chariot de levage. Fonctionnant à poste fixe, elle comporte un lest très important à sa base pour éviter son renversement.

 

Haubanage : 

Ensemble des haubans assurant la stabilité au renversement d’une construction verticale ou inclinée. Cette technique est couramment utilisée dans les opérations de montage de structure pour en garantir la stabilité provisoire.

Butée : 

Pièce métallique d’arrêt en fin de course d’un organe mobile. 

 

Chemin de roulement : 

Alignement de poutre sur ou sous lequel circule un engin de levage.

 

Convoi : 

Schéma indiquant le nombre, l’intervalle et la charge des roues ou des galets transmettant les réactions d’un organe mobile sur un chemin de roulement. 

 

Galet : 

Roue massive, généralement de faible diamètre. Le galet est constitué d’un moyeu, d’un voile, d’une jante munie ou non de bandage.

Roue équipant les sommiers et les chariots de pont roulant.

 

Monorail : 

Ensemble constitué par un appareil de levage, le plus souvent un palan, son chariot support et son chemin de roulement 

 

Palan : 

Appareil de manutention à commande manuelle constitué presque toujours d’un mouflage par chaine plus ou moins complexe. 

 

Potence: 

Ossature constituée par un montant portant une traverse horizontale à la partie supérieure. Le montant de la potence est généralement équipé à ses deux extrémités de dispositifs lui permettant de pivoter librement pour desservir une aire de travail.

Chaînage : 

Armature en fer généralement plate disposée au niveau des planchers et du comble, dans les maçonneries, pour assurer leurs solidarisations.

 

Chape : 

Revêtement ou enduit lissé au mortier de ciment exécuté sur la face supérieure d’une dalle de béton armé.

 

Clame : 

Pièce métallique fixée à l’extrémité d’une barre, d’une tôle, servant à réaliser un accostage précis pour faciliter un assemblage ou l’exécution d’un joint soudé.

 

Coffrage : 

Enveloppe provisoire étanche et de forme stable réalisée pour couler un ouvrage en béton. 

 

Ferraillage : 

Ensemble des armatures en acier noyées dans le béton pour constituer le béton armé. 

 

Fondations : 

Ouvrages en maçonnerie, en béton armé ou en acier, qui supportent et immobilisent les pièces d’appui, les poteaux d’une ossature. 

D’une manière générale : ouvrage constituant l’assise d’une construction.

Cordon :

Volume formé par le dépôt de métal d’apport fondu au cours du soudage.

 

Ebavurage : 

Opération qui consiste à enlever les bavures provoquées par le perçage, le poinçonnage, le cisaillage ou l’oxycoupage d’une barre ou d’une tôle.

 

Echantillon : 

Terme utilisé pour qualifier les caractéristiques dimensionnelles ou de résistance d’une barre.

 

Emboutissage : 

Procédé de fabrication : formage de métal en feuilles par déformation à froid ou chaud. L’opération est réalisée par une presse. 

 

Formage à froid : 

Action de mettre en forme un élément, à une température admissible pour la relaxation de contraintes, généralement vers 550°c pour l’acier. 

 

Gabarit : 

Outil d’une forme déterminée auquel on fait référence pour assurer la conformité de la chose construite.

 

Galvanisation : 

Application d’une fine couche de zinc, qui a pour but de former un revêtement anti-corrosion. 

 

Grenaillage : 

Opération d’atelier consistant à soumettre les produits sidérurgiques bruts à l’action de grenailles métalliques projetées à grande vitesse par une machine appelée « grenailleuse » pour les débarrasser de la rouille et de la calamine avant de leur appliquer un revêtement. 

 

Grugeage : 

Opération d’atelier consistant à modifier localement la section d’un profilé par découpage. 

 

Gueule de loup : 

Découpe à l’extrémité d’un profil creux rond suivant l’intersection de deux cylindres circulaires, en vue de l’assemblage par soudage sur un autre profil rond. 

Vos remarques et suggestions concernant ce lexique technique sont à envoyer à communication@cance.fr