Apprentissage dans la construction métallique : La méthode CANCÉ.

Depuis une dizaine d’années, l’apprentissage en alternance entre l’entreprise et l’école s’est considérablement développé. Aujourd’hui, pratiquement tous les postes et qualifications sont accessibles via ce dispositif. Une modalité qui n’est pas sans rappeler celle du compagnonnage, de tout temps très présent dans le secteur du bâtiment. Le contexte a malgré tout évolué et, à l’heure de pousser la porte pour chercher une alternance, CANCÉ propose d’éclairer le choix des futurs postulants grâce aux témoignages de 6 jeunes actuellement en contrat d’apprentissage. Une opportunité pour les intéressés comme pour les enseignants de découvrir la méthode d’accompagnement des apprentis chez CANCÉ.

Profils et parcours

En passant par l’Île-de-France, Tours, Bayonne et Nay ce petit tour de France offre un panorama des métiers occupés par la dizaine d’alternants que reçoit l’entreprise chaque année. “Les demandes sont nombreuses et spontanées, évoque Patrick Grand, le directeur des ressources humaines. Nous sélectionnons les postulants sur des critères de motivation, même si la plupart ne connaît pas le métier. C’est avant tout le savoir-être qui nous intéresse car le parcours qui les attend va leur demander d’intégrer une vision très différente de l’école et d’endosser petit à petit de vraies responsabilités.”

 

Le choix CANCÉ

Pour Alexis, 21 ans en Licence pro matériaux structures composites, Rémy, 22 ans apprenti ingénieur et Charles, 17 ans en Bac Pro Technicien en chaudronnerie industrielle (TCI), le choix CANCÉ ne faisait pas partie de leur liste. Alexis et Rémy s’orientaient plutôt vers l’industrie, Charles dans la chaudronnerie traditionnelle. Mais, ils étaient en difficulté pour trouver une entreprise pour leur alternance, alors des recherches plus larges à proximité de leur lieu de formation les ont obligées à s’ouvrir le champ des possibles. Pour d’autres comme Fanny, 20 ans en Licence Pro BIM, Aris, 29 ans en BTS Architectures en métal et Samuel, 28 ans en Bac Pro TCI, l’entreprise CANCÉ était connue. A part Fanny qui finalisait un premier cursus – Architectures en métal -, le reste ne se prédestinait pas à intégrer les rangs d’une entreprise de Construction métallique comme CANCÉ. Pourtant ils y sont, et pour certains, depuis plusieurs années. Être apprenti c’est sérieux, on a rapidement des responsabilités, et en même temps on doit progresser, souligne Samuel. C’est beaucoup plus exigeant qu’une formation initiale, mais pour moi c’est clair, si on joue le jeu, à moins d’une grosse erreur, on a 99% de chance d’être embauché.” 

Fanny sur chantier à Pau et Samuel en train de meuler une pièce de son épreuve de qualification.

Les premiers pas

Le tutorat CANCÉ s’adapte à la formation et aux profils en fonction du poste et des enjeux des affaires. Dans tous les cas, la prise de responsabilité est progressive. “Quand je suis arrivé, j’ai tout de suite travaillé, raconte Samuel, car j’avais une première expérience comme soudeur. Maintenant j’ai dû progresser et être patient pour prétendre et réussir la qualification”. Le chemin de l’apprentissage peut être long. Dans tous les cas, il passe par une période de connaissance de l’ensemble des métiers. “Olivier le directeur de l’agence de Tours m’a envoyé sur chantier, en atelier et en déplacement pour assister à la conduite de travaux, explique Aris. J’étais affecté au bureau d’études, mais avant de faire du dessin j’ai eu la chance de découvrir le terrain, cela m’a donné les meilleures bases”. Même situation pour Rémy fraîchement rentré à l’école d’ingénieur et qui s’est retrouvé, à peine arrivé, sur les chantiers. “J’ai passé 1 mois avec les monteurs à suivre de A à Z la construction d’un bâtiment de 40 mètres sur 60. Là, j’étais sur de la charpente pure. Ensuite je suis passé à un chantier en bardage et métallerie. J’ai abordé tous les enjeux du terrain. Puis après la même chose en atelier”. 

 

Entre confiance et responsabilité

Pour Charles, les 2 ans passés à l’atelier l’on fait beaucoup progresser. “J’ai d’abord travaillé sur des pièces et ensembles qui visaient à améliorer certains postes de l’atelier. Je me suis entrainé, et même si la charpente est moins précise que la chaudronnerie, il y a une qualification à passer pour souder les pièces d’une ossature métallique. J’ai raté de peu la première fois, j’attends la prochaine avec impatience pour continuer d’évoluer”. Du côté bureau d’études, pas de qualification mais un suivi très encadré“Après mes 3 premières semaines sur chantier, j’ai été pris en charge par Pascal, le responsable des apprentis au BE, raconte Alexis. Comme je ne connaissais rien à la construction métallique, il m’a transmis les bases avec notamment un diaporama très bien fait, sur la terminologie, que je conserve depuis précieusement. Par la suite, je suis passé sur Autocad et j’ai travaillé sur des modèles de référence.” Et Fanny d’ajouter: “c’est vrai que Pascal explique très bien. Il me pousse à prendre des initiatives mais il est toujours derrière. Je me suis exercée sur des projets à blanc, en reprenant des bâtiments existants, puis désormais je prends en charge des petites affaires.”

La méthode CANCÉ

Ce qui compte chez CANCÉ, c’est d’arriver à faire bien du premier coup. Pour cela il faut être très bien préparé sur les tenants et les aboutissants d’une affaire. “Pascal nous forme à prendre du recul pour bien comprendre le besoin client et la fonction de la charpente, souligne Rémy. “Il insiste sur la compétence de projeteur, parfois oubliée mais toujours associée pour lui au rôle du dessinateur, remarque Alexis. En tant que dessinateur-projeteur je dois reporter les éléments techniques du dossier sur le logiciel 3D tout en conservant à l’esprit la fonction du bâtiment et la faisabilité du montage sur chantier.” Le dessinateur se trouve donc au centre d’une équipe avec qui il communique en permanence. “C’est vraiment passionnant car je parle beaucoup avec le calculateur d’un côté, le conducteur de travaux de l’autre, ajoute Fanny. Quand j’entends certains qui disent que ce ne sont que des bâtiments en acier, c’est moche, c’est en fait tout l’inverse. C’est super intéressant car complet et polyvalent comme métier.” En agence comme celle de Tours, “l’avantage c’est que l’on est en grande proximité avec tous les corps de métiers, conclut Aris. Tout le monde se connaît, avec l’esprit d’une famille qui se respecte, donc c’est très rassurant pour avancer et apprendre des plus expérimentés.”

Projets et opportunités

Pour Samuel et Charles (27 et 17 ans ndr.), une étape importante de leur parcours d’apprenti est d’arriver à passer la qualification soudeur. C’est chose faite depuis peu pour Samuel. Sous l’évaluation de Denis D. l’ingénieur maison en charge des qualifications, Samuel a atteint un niveau de maîtrise technique qui lui permet désormais de souder des éléments structurels. “A partir de là mon apprentissage prend un essor, je verrai bien comment cela se passe avec la qualification. Au CFA je profite au maximum du temps et de l’atelier pour progresser et définir mon projet. Je suis super bien entouré avec le GEIQ BTP 64 et les gens de chez CANCÉ qui sont vraiment sympas. J’ai tous les atouts pour bien définir mon projet.” Situation similaire pour Aris qui doit rendre prochainement son projet de BTS AMCR. “Le projet consiste à prendre comme sujet l’exécution d’un bâtiment, en présentant et argumentant toutes les phases depuis l’appel d’offre jusqu’au montage. Et là je mesure l’avantage que j’ai par rapport à mes copains de classe, avec l’expérience multidisciplinaire chez CANCÉ et l’approche méthodique transmise par Pascal.” Les stages imposés peuvent aussi se transformer en opportunité comme le souligne Rémy. “En ce moment, je termine mon stage à l’international dans les murs de l’atelier charpente de CANCÉ Portugal. J’avais la possibilité de choisir une entreprise différente en dehors de la France, mais j’ai choisi avec Arnaud un autre apprenti de la même école, aussi chez CANCÉ, de poursuivre au Portugal. J’ai mis à profit cette période pour travailler sur des projets de différentes envergures, comme notamment le méga projet de la rue caraïbe du futur CHU de Guadeloupe.”

Apprentissage, l’esprit CANCÉ

Ces quelques témoignages résument bien l’approche de l’apprentissage chez CANCÉ, c’est-à-dire une démarche de professionnalisation sur la base de l’autonomie, la responsabilité et l’esprit d’équipe. Le récit des uns et des autres permet de comprendre l’attachement à une méthode qui structure les apprentissages tout en respectant les contraintes de durée de chaque formation et les contingences des affaires. “J’ai de la chance, rappelle Fanny. J’entends par ailleurs des étudiants qui s’ennuient ou qui ne sont pas satisfaits de leur entreprise. Moi je découvre beaucoup de choses que je n’avais jamais vues”. Alors que la poursuite d’études est souhaitée par certains, d’autres, comme Alexis, font le choix d’arrêter. « J’ai pu expérimenter le rôle du dessinateur-projeteur au centre de l’exécution. C’est très motivant. Je termine le BTS et j’espère être embauché.”

L’esprit CANCÉ c’est d’installer une relation gagnant-gagnant avec l’alternant. “Dans notre cas nous engageons en moyenne annuelle 7 alternants sur 10 à l’issue de leur période chez nous, avec une projection de 3 à 4 ans dans l’entreprise. Dans le contexte actuel c’est un temps long, 4 ans”, conclut Patrick Grand le DRH CANCÉ. “Il est important de rappeler notre intérêt de faire vivre le partenariat avec les écoles et centres de formation pour mettre en place le bon compromis entre la réalité de l’entreprise et les besoins du parcours de formation.” Rigueur et flexibilité résument bien la dynamique gagnante du parcours d’alternance chez CANCÉ. Désormais, l’entreprise invite, en ce mois de juin, les intéressés à se manifester et à postuler. Des places sont à pourvoir sur tous nos sites.

Postulez

Rejoignez Aris, Fanny, Alexis, Rémy, Charles, Samuel et les autres. C’est simple et c’est ICI.

Liste des formations et structures d’accompagnement citées dans l’article