Je tiens à exprimer mes condoléances à toute la famille et à partager quelques souvenirs que j'ai vécus avec ce grand homme qu'était Cristian Cancé. J'ai rencontré ce grand homme en 2009, lorsque j'ai commencé à travailler pour cette entreprise. En 2011, j'ai vécu ma première « aventure » en France, lorsque Cristian a décidé de me donner cette opportunité et de m'envoyer trois mois à Nay afin que je puisse évoluer en tant que dessinateur, apprendre à parler français et avoir le privilège de travailler sur de grands chantiers... À partir de cette année-là, j'ai toujours évolué au sein de cette entreprise grâce au pari important que Cristian a fait sur ma formation au sein de l'entreprise. Si je suis aujourd'hui à ce poste et que je sais ce que je sais, je le dois entièrement à ce grand homme, car s'il n'avait pas décidé de parier sur moi, je n'aurais jamais appris ce que je sais aujourd'hui. Un homme qui traitait tout le monde de la même manière, avec mon respect, que nous soyons ouvriers, ingénieurs, vendeurs, etc. Il ne faisait aucune distinction entre les personnes. Un grand merci pour tout, et à bientôt, car cette vie ne dure que deux jours !

Je suis entrée dans l’entreprise CANCÉ à 20 ans pour « faire les paies ». Le service Ressources Humaines n’existait pas encore. Pourtant j’ai appris et compris avec Christian qu’un patron pouvait être très humain et proche de ses salariés, tour à tour exigeant , bienveillant, stimulant, colérique ; j’ai grandie et mûrie en même temps que l’entreprise se développait. J’occupe maintenant son bureau historique d’où je peux voir tous «  les indispensables ». Nous sommes tous ses héritiers et saurons faire honneur à ce grand entrepreneur et se montrer dignes pour faire perdurer le nom de CANCE . Merci pour tout.

Je serai toujours reconnaissant envers Christian qui a su m’offrir une deuxième chance à un moment difficile de ma vie. Sincères condoléances.

Arrivé en octobre 2015, j'ai été l'un des derniers à rejoindre l'entreprise avant qu'il transmette le flambeau à Bertrand. Il ne faisait plus les entretiens d'embauche, mais la tradition voulait que les nouveaux arrivés rencontrent Christian. Me voici a frapper à la porte afin de rencontrer mon nouveau patron. Ses premières phrases m'ont un peu déstabilisé: Toi, tu es le dessinateur pour Buchelay (Paris Ouest), alors bienvenue dans la Famille ! Moi, je vais te tutoyer alors tu peux me tutoyer aussi.... Je suis resté sans voix....puis timidement, je lui ai répondu que je retenais son offre, mais qu'il me faudrait un peu de temps. Nous avons discuté de mes passions, de mon parcours et au bout d'un petit moment LA question sur un ton très sérieux : "avec ses épaules, tu as fais du rugby ?" Innocemment, je répond non, je faisais du basket ball. Sa réponse sur un ton presque déçu : "dommage, je commençais à t'apprécier." Je ne savais plus où me mettre et il part à rire aux éclats: je rigole !!! Mais sache qu'on est sur une terre de rugby ici 🤣🤣 Il m'a mis a l'aise, m'expliquant qu'il est né ici, à grandit ici et qu'il irait rejoindre les indispensables! Je souris, il me demande de me lever pour voir les indispensables....et là, j'avais vu sur le cimetière !!... j'ai souris plus franchement lui expliquant que je disais souvent que le cimetière était toujours plein de gens indispensables! Il m'a tendu la main en disant:"voilà, on se comprend !" Nous avons continué à discuter comme si nous nous connaissions depuis longtemps jusqu'à ce que le DRH mz cherchant l'appelle car il me pensais perdu dans les locaux! Voilà, il était accessible, moi qui ait passé 4 mois " au centre du monde" (comme il disait) je l'ai vu a plusieurs reprises et il prenait le temps pour savoir comment j'allais, comment se passait mon intégration dans l'entreprise. J'ai donc été triste d'apprendre son départ. Je ne reviens pas sur l'homme et le patron extraordinaire qu'il était, l'hommage des salariés Cancé le jour des obsèques valent 1000 mots! Biensur j'adresse mes plus sincères condoléances à Bertrand, sa famille et ses proches. Au revoir Christian

Je me souviens de ce jour à Nay où tu m'as, pour la première fois , parlé de ce projet d'ouverture sur l'île de la Réunion. Je me souviens de nos premières années difficiles ici. Je me souviens de tes colères, parfois. Je me souviens de ton soutient, toujours et sans faille. Je me souviens, Christian, de tes valeurs et du sens que tu donnais à tout cela ! L'humain d'abord. Pensées également pour ceux qui restent, collaborateurs, amis et famille qui sauront poursuivre sur ce chemin.

Simplement un mot, car tout le reste de mes pensées se retrouve dans les divers messages " Obrigado" M Cancé

Un Chef d'entreprise qui m'avait bien impressionnée par son franc parlé mais aussi une certaine bienveillance que j'avais ressentie lorsque j'ai passé mon entretien d'embauche il y a 29 ans. Un grand merci à vous pour m'avoir accordé votre confiance. La valeur travail, les valeurs humaines que vous incarniez, le Bon Sens Paysan comme vous aimiez dire, personne n'oubliera. Toujours un mot gentil, une attention particulière lorsque vous veniez nous rendre visite à l'agence de Toulouse. Merci Christian pour tout cela. Sincères condoléances à tous les membres de la famille Cancé.

Christian Cancé a été un grand patron et un grand homme, toujours prêt à tendre la main et à donner la chance à ceux qui se trouvaient à un moment de leur vie en difficulté ou qui voulaient changer leur destinée. C’était mon cas, arrivé avec deux valises de l’est de l’Europe et qui voulais prendre un nouveau chemin dans la vie, par le travail, en France. Il m’a fait confiance, m’a offert l’opportunité de travailler avec lui et pour lui, de donner le meilleur de moi-même dans le grand groupe Cancé. Je suis fier et honoré d’avoir pu faire partie de son équipe du bureau d’études. Je lui serais reconnaissant toute va vie et ma famille également. La famille Balgiu présente à Christine et Bertrand et à leurs familles ses plus sincères condoléances. Christian aura pour toujours une place spéciale dans nos cœurs.

Mes sincères condoléances à la famille et à ses proches. Courage en ce moment difficile.